Poésies

Il est le ballon d’hélium.
qu’ aucun réel ne tient.
Aspiré par le vide,
il avale du bleu.
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Le vivant ne se langage pas.

Dans le corridor de l’ ailleurs,
la chrysalide des rêveurs,
conférence des nuages,
flagrant délit de coma.
L’ amarillys en crue cherche domaine.
Mets l’amant dans l’amphore
puis:
tue-le.
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Un jaguar sauvage.
Encore une plage.
Derrière l’apéritif rouge des yeux ensemble : des cellules amoureuses de demain.
Encore demain.
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Les murs glacés, fissurés et auto-suffisants de la despote capitale,
consomment leurs propres déchets.
Le chien aboie, le clochard mendie, le pot d’échappement pète de joie.
L’ affiche publicitaire, hilare,
cherche déjà comment empoisonner l’être fragile,
qui, pour se signifier, osera croire en elle.
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J’ irai broyer du noir sur la neige des pages
et hurler à la lune mon territoire à venir.
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L' action ne se lit pas.