Sous les hangars sordides aux jardins d’aubépines,
tu t’amusais lascif à compter les épines ,
dorsales , les traces,
l’égratignure tenace.
Planqué sous les récifs, le visage sous verrou.
De nos amours il reste deux gouttes de sueur,
à peine de quoi manger,
quelques os à ronger.
Des trous, des crevasses,
des flous, des impasses,
des petites pièces.
Pile ou face?
Et dans les champs fleuris de nos grandes promesses,
toute la mémoire s’efface pour une histoire de fesses.
Il reste une diagonale pour quitter le plancher.
Un bras d’honneur aux fers qui empêchent de rêver.
Et dans les champs fleuris de nos grandes promesses,
toute la mémoire s’efface pour une histoire de fesses.