Tu poses ton ancre au fond des marécages,
pourtant, tout a été dit.
Dans le coffre-fort, il y a une cage:
par dessus bord, elle est mise.

Le poids du navire se fait plus léger,
bientôt le début du voyage.
Toutes voiles dehors,
j’entends le vent souffler
vers une terre sans orage.

Sur l’île promise, le ciel a dégagé
toute une armée de nuages
et dans sa terre,j’ai pu oublier
la trace de tous les naufrages.

Le trésor caché au fond de ses entrailles
est un papillon doré;
ses ailes sont d’acier et son regard corail:
j’ai cru l’entendre chanter.

Chante!Chante!Chante!Chante!

Et dans la nuit de désir étoilé,
je vois des ailes briller…

Sur l’île promise,
il n’y a pas de terre,
pas de ciel, pas de mer.

C’est dans un grand rêve qu’il faudra naviguer.

Qu’attends-tu pour décoller?