Elle est belle, ta caisse.
J’aimerais bien y poser mes fesses.
Tout ce luxe…ça me laisse…baba…
ces valeurs qui te portent,
forcent mon estime.

Combien de chevaux sous le moteur?
Combien de billets as-tu à l’éventail de tes envies?
Combien de tickets as-tu achetés?
Et de filles sans âme as-tu baisé?
Combien d’arguments as-tu proposés sur l’autoroute
du grand commerce international?

Ce sont des questions que je me pose.

Combien de combien y’a-t-il dans tes combien?
Moi, j’ai des tonnes de pourquoi à t’échanger.
Des cargos entiers de questions sans réponses
dès que j’ouvre la télévision que tu viens d’acheter.
Ecran.
Géant et plat, comme toi.
Comme toi, la Raie Manta à la queue empoisonnée.

Il y a des requins aux dents renouvelables
à chaque coin de rue.
Tandis que des paysans du sud aux pieds nus
courent
en buvant ce que tu as encore vendu.

Caca collé, coca cola, Monsanto ça sent.

Ça sent la fraude fiscale
et les paradis perdus.
Ça sent le mépris total, elf, etc….

A force de combien va-t-il falloir estimer le prix
qu’il me faudra payer un jour
pour te faire éliminer?