Jeter l’ancre encore,
dans un nouveau port
d’attache plus fort
un feu de cheminée
et là, allongées sur le sofa,
deux lianes enlacées
s’embrassent bouches nouées.
C’est nous.
Parce que c’est toi.
Le feu de cheminée
un été jaune en plein hiver
elles dansent les lumières,
chancellent d’avoir trop vu
le duel tendre des chairs.
Fait-il nuit?
Fait-il jour?
Refais-moi l’amour.
C’est nous.
Parce que c’est toi.
La mer est calme,
l’azur si proche.
Débranche le téléphone,
j’ai horreur quand ça sonne.
ça trouble l’avancée
une fois que c’est lancé.
Oh, beauté des dimanches rêvés.
La pêche est prometteuse.
Viens dans ma nébuleuse.
C’est nous.
Parce que c’est toi.
Ce feu de cheminée…
Brûle, brûle.
Ce feu de cheminée illumine les sentiers
qui mènent jusqu’à toi.
La, la ,la,
ça chante sur le sofa,
ça danse et
pas à pas…
C’est nous.
Parce que c’est toi.
Ce feu de cheminée,
c’est toi.