C’est au café du coin, toujours à la même heure
Qu’un pigeon voyageur vient se remplir le bec.
Sans compter les grains, Larry le Géant
Donne à son visiteur un peu de cacahuètes.
Puis l’hilarant Larry dit « Vas-y accélère ! »
En versant dans ton verre le vin de son pays.
Larry, sans ralentir, déchire ses habits
Et danse quelques pas, au rythme de Cuba.
Mais, mais, mais, mais….
A quoi penses-tu Larry quand tes mains
se rejoignent et se serrent comme folles ?
A quoi penses-tu Larry quand ton regard voyage
Puis se repose au sol ?
Des fois tes yeux sont gris au large
Ton sourire prend de l’âge, se noie au fond d’un bol.
Ta vie comme un rallye souvent te fait râler
Et dans la paëlla, le riz, par ton sel colle.
Allez l’ami Larry, tu es loin d’être le seul
A avoir dans ton verre l’amour et son linceul.
Danse encore avec nous, jusqu’au bout de la nuit,
Tourne, tourne la roue, c’est la loi de la vie.