Un jaguar sauvage.
Encore une plage.
Derrière l’apéritif rouge des yeux ensemble : des cellules amoureuses de demain.
Encore demain.
Dans l’ indicible voyage, des formes étranges font de la balançoire sur Tinderstick.
Vois-tu l’ horizon?
Entends-tu son chant féminin?
Je sais déjà l’étreinte de l’ écume avec le ciel.
La mer.
Nous dedans.
Tandis que les astres toujours trop hauts protègent ce qui reste de temps.
Le train ne déraille pas.
Le souffle de la vie par un raz-de-marée s’ébroue sur le béton désarmé.
Qu’importe le sol de cette ville polluée, il y a des ailleurs à l’ opéra.
Tandis que les grains de sable se multiplient sur la carte routière,
le vent balaie par rafales
ce qu’ il y a d’illusions dans le passé de l’ arrogant piédestal.
Plus de douches de lumières, prison des égos qui s’y croient vraiment.
Chez le chamane à la liane, tambours…
Coeur en repos
sur la balançoire du je-ne-sais-plus.
Lâcher ou pas ?
Des milliers d’amicales fractales,
spirales phosphorescentes.
La peur au ventre.
Vomir?
Le chant pur des ondes cristallines transforme déjà.
La forme s’incarne dans le souffle du corps adapté.
Au centre, la Licorne Aztèque.
Passage.
A cheval sur un djmebe.
Jouer le coeur du présent.
Debout.
Chanter le végétal.
Le végétal chante.
Repos.
Nouvelle balançoire.
Lâcher ou pas?
Vomir.
Le chant.
Une nouvelle forme.
Sur le sable, les égyptiens ont des yeux couronnes.
Entre la lave et le cristal : le prisme de lumière.
Le fil du rasoir.
L’endroit.
Repos.
Dans quel ordre?
Quel ordre?
Nouvelle marée…
Le choix entre ne rien faire et accompagner dans l’illusion de maîtriser encore…
Lâcher ?
Se faire vomir soi-même l’ inutile à son comble.
Petits arrangements sous-terrains…
Le chant.
La forme cherche le corps.
Un jaguar en chasse rencontre une odeur
dans la boîte du joyeux grand-père.
Le bâton transforme l’animal en être-qui-soigne.
Le radiateur joue ses harmoniques.
Repos.
Tout est en même temps.
Fractales.
Ce qui se voit s’entend, ce qui s’entend se voit.
Nous sommes libres.