Range les éléphants au placard, toutes ces vieilles histoires.
Je mets sur mes murs tous les masques qui bouchent les yeux pour plus te voir.
Tu ne me feras plus croire au père Noël,
y’a trop de bla-bla dans ta hotte.
Comme une limace, tu laisses des traces
pour que ça glisse si tu repasses.
Dans quel « tout-à-l’heure » tu me perds?
Tu me fais mordre la poussière.
Ton sable brûle mes viscères, je reprendrais bien un peu de désert.
Serre.
J’ai le tournevis qui s’emballe.
J’ai le tournevis qui s’cramponne.
J’ai le tournevis qui s’affole.
J’ai le tournevis qui trépasse.
A ce soir.
A ce soir, sans délit de fuite et sans tuyauterie dézinguée.
A ce soir, sans marteau qui claque et sans la scie de tes remarques.
Je te reprendrais bien dans la remorque de mes lalala,
dans la barque de tous mes trémolos salés.
Mais tu t’obstines à me quitter.