J’étais l’enfant-roi, l’enfant-moi devant le monde indifférencié.
Puis la parole, puis la vie.
Toujours en avance sur l’idée, même si l’idée avance. (suite…)
C’est arrivé.
A un instant t comme ils disent, dans un espace e comme ils disent.
pourquoi tant de tintamarre autour de la naissance d’un »je-qui-parlera »?
Les chiens aussi procréent. (suite…)
L’ennui victorieux, plein de salive, avale des cigarettes, sourit, devant les bras baissés, devant la vaisselle qui s’empile, devant la télé.
Encore des insomnies comme lignes de fuite. (suite…)
Elle est mon lichen sombre délavé.
Sa façade est ravalée.
Le plomb dans sa tête immobile.
J’aime toujours son coeur sans âge.
Seuls les enfant savent, seuls. (suite…)
La flamme danse un bout de vie
et quand le vent faiblit
la cire refroidit
tout l’opéra est dans la cendre
le bal s’arrête et les espoirs vont au Grévin se rendre. (suite…)
Sous un toit sombre, le monstre domestique.
Le labyrinthe et ses échos métalliques
chante crépusculaire,
attire sous ses effluves ferrugineux
l’éclat de la vue qui brûle au sol. (suite…)