Je vous aime
Comme une banquise aime la chaleur.
Comme un requiem aime la gaieté.
Comme un enfant aime la douleur.
Ou des barreaux la liberté.
Je vous aime
comme une cage aime son oiseau.
Comme si je ne le savais pas.
(suite…)
Comme une banquise aime la chaleur.
Comme un requiem aime la gaieté.
Comme un enfant aime la douleur.
Ou des barreaux la liberté.
Je vous aime
comme une cage aime son oiseau.
Comme si je ne le savais pas.
(suite…)
I swear. Devant tes larmes du ciel. I swear. Pour retrouver ton soleil. I swear. Au grenier des objets poussiéreux. I swear. A la cave, l'air est nuageux. C'est parce-que…
Il n’a que faire des grimaces des clowns bien trop adaptés,
Lui, c’ est un mec qui cache pudeur dans l’revolver.
Il sait y faire avec les traces laissées par les poseurs de bombes endimanchés.
Sa guerre c’est l’esprit qui vole sous le stetson des nouveaux-nés.
(suite…)
Jeter l’ancre encore,
dans un nouveau port
d’attache plus fort
un feu de cheminée
et là, allongées sur le sofa,
deux lianes enlacées
s’embrassent bouches nouées.
(suite…)
Je suis la femme rouge, le personnage sans décor.
La matière brute sans le sculpteur.
J’adore qu’on m’offre des fleurs.
Je suis la femme rouge à l’intérieur.
(suite…)
Deux pétales pour dessiner ta bouche
deux nuages pour colorier tes touches.
Hey l’ami, je t’imagine ainsi.
Quel doux songe, mon sourire s’effarouche…
Ton long corps se secoue et ça mousse.
(suite…)
Tu fixes sur le sexe,
tu mises sur la latex.
Les filles pour toi,
c’est juste annexe.
Les filles sont devenues des réflexes.
(suite…)
Mon amie, mon amulette, mon allumette inconsolée,
tu te consumes dans la fume de mon esprit alambiqué.
Tu es le puits en plein désert, et le dessert de mes pensées.
Tu es le regard qui me sert et puise au creux de mes marées.
(suite…)
Que s’est-il passé?
J’ai oublié.
Que s’est-il passé?
Déblaie le fantôme sépia du ciel.
Remets des atomes de toi, fidèles.
(suite…)
De la pluie le long des grands boulevards,
les visages ressemblent à du buvard.
Leurs pas résonnent sur les trottoirs.
De la pluie pour les enfants.
« A grands-pas-dedans » dessine un sourire franc.
(suite…)
Fragile aux yeux de mon miroir,
je monte à bord d’un mirage au ralenti
surveiller l’intérieur qui me sert de décors.
Les murs encore solides n’entourent plus rien.
J’attends demain…
(suite…)
Non, nous n’irons plus aux bois, prendre le pouls de la terre.
Je sais, tu partiras, comme tu le faisais naguère.
Non, tu ne brûleras pas dans le feu de mon oubli.
Je sais qu’il peut faire froid dans les coulisses des non-dits.
(suite…)
Glisse, tisse, lisse, toile en toi madame.
Glisse, tisse, lisse, s’immisce entre tes interstices.
Songe singe habile que tes yeux sous tes cils
envoient lumières fortes à l’intérieur des miens.
Femmes vannes ouvertes aux formes larges offertes,
hommes forts de goût, sucrés, chauds, amers à souhait.
(suite…)