Hors Humain 2
VOS ROUES SONT SES ORTEILS,
VOS BOULES-QUIES SES OREILLES,
VOS BILLETS L’ÉVENTAIL QUI GOMME VOS ÉPOUSAILLES AVEC L’OUBLI
TU AS TOUT FAIT, TU ÉTOUFFAIS,
EMPAILLÉ DE PLASTIQUE , DÉCHÈTERIE,.
(suite…)
VOS ROUES SONT SES ORTEILS,
VOS BOULES-QUIES SES OREILLES,
VOS BILLETS L’ÉVENTAIL QUI GOMME VOS ÉPOUSAILLES AVEC L’OUBLI
TU AS TOUT FAIT, TU ÉTOUFFAIS,
EMPAILLÉ DE PLASTIQUE , DÉCHÈTERIE,.
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Tu apparais dans ma vie comme un grand corbeau noir,
la nuit, je te vois voler.
Hors-humain
entier.
La nuit.
tu vis.
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LE TRAIN VA PARTIR, NEUF HEURES…
NINA SIMONE SOURIT…
COMME UN CERISIER DES CHANTS PLUVIEUX.
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Me vois-tu naviguer dans les airs,
en bateau solitaire évitant les récifs à coup d’azur?
Me vois-tu perler dès l’aurore
dans le chant matinal des oiseaux décidés?
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Nel tuo silenzio, vedo una bambina.
Nel tuo silenzio, vedo un coltello.
Anche la paura di vendetta.
E speranza di libertà.
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J’ai couru de Metz à Lille pour te violer, mais
tu fais ton chochotte tout l’ temps, donne-moi ton corps ou
j’vais m’ taper tout c’ qui passera pour m’ fair’ les nerfs et
tu r’ gretteras encore de pas t’être laissé faire !! Donc
couches-toi là : t’as qu’à fermer tes yeux très fort or
pour plus m’ voir je peux te prendre par derrière. Ni
Jesus ni Marie ne pourront m’arrêter, car :
j’ai l’amour qui pousse comme
une grosse bombe puisque
tu veux pas de moi lorsque
j’ai un peu bu trop quand
tu parles à quelqu’ un que
je ne connais pas.
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Elle est belle, ta caisse.
J’aimerais bien y poser mes fesses.
Tout ce luxe…ça me laisse…baba…
ces valeurs qui te portent,
forcent mon estime.
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Je suis l’homme sur la lune.
Je vous observe de là – haut.
La fourmilière me fait froid dans le dos.
Il faudrait un gros tsunami
pour que la terre devienne un paradis.
(suite…)
Musique : Christophe Cools
C’est dans l’élégance molle de tes non-dits
que je m’endors encore en ce dimanche d’avril.
Je souris sur le fil de tes iris humides.
J’arrose encore des fleurs que je n’offrirai pas.
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Quand tu ris, on dirait que la peau fine de ta bouche est prête à éclater.
C’est comme si le sang pourpre cherchait la sortie.
Ton long cou de girafe est un fleuve long et musclé.
A l’approche du crépuscule,
dis-moi pourquoi tu recules…
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Tes yeux sont pris en otage
des vieux jours,
des orages.
Même dans l’intime le plus nocif,
ton violon d’Ingres
est de briser tous les récifs.
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Je me bisectionne , mon amour,
en deux femmes distinctes qui durent toujours
celle que l’on regarde et celle qui te sourit, aujourd’hui.
Comment passer de l’une à l’autre sans tracas de l’esprit
l’ineffable aimerait se servir du transitoire espace-temps entre nous, c’est tout.
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Encore un jour à passer sans toi,
encore un jour qu’on n’aura pas.
Je connais chaque grains de poussière
de notre appartement sans lumière.
J’ai ta photo collée sur le mur,
tes lèvres figées sans aucun murmure.
J’ai beau me dire qu’il faut accepter:
chaque seconde me semble une année.
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Range les éléphants au placard, toutes ces vieilles histoires.
Je mets sur mes murs tous les masques qui bouchent les yeux pour plus te voir.
Tu ne me feras plus croire au père Noël,
y’a trop de bla-bla dans ta hotte.
Comme une limace, tu laisses des traces
pour que ça glisse si tu repasses.
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En marche vers le diamant brut.
Pieds nus sur les ronces des sols sociaux.
Tirer vers le haut.
Ça étend le muscle.
Vos peaux sont lisses.
Vos os sont lisses.
Vos esprits sont lisses.
Vos coeurs sont lisses.
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Nous sommes fragiles, mais libres de nos vols,
nos sabres fendent l’hiver en deux quand la lumière démissionne.
Qu’importe la distance si il y a le chemin.
Qu’importe le chemin pourvu qu’il y ait l’étoile.
(suite…)