De la pluie
De la pluie le long des grands boulevards,
les visages ressemblent à du buvard.
Leurs pas résonnent sur les trottoirs.
De la pluie pour les enfants.
« A grands-pas-dedans » dessine un sourire franc.
(suite…)
De la pluie le long des grands boulevards,
les visages ressemblent à du buvard.
Leurs pas résonnent sur les trottoirs.
De la pluie pour les enfants.
« A grands-pas-dedans » dessine un sourire franc.
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Fragile aux yeux de mon miroir,
je monte à bord d’un mirage au ralenti
surveiller l’intérieur qui me sert de décors.
Les murs encore solides n’entourent plus rien.
J’attends demain…
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Non, nous n’irons plus aux bois, prendre le pouls de la terre.
Je sais, tu partiras, comme tu le faisais naguère.
Non, tu ne brûleras pas dans le feu de mon oubli.
Je sais qu’il peut faire froid dans les coulisses des non-dits.
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Glisse, tisse, lisse, toile en toi madame.
Glisse, tisse, lisse, s’immisce entre tes interstices.
Songe singe habile que tes yeux sous tes cils
envoient lumières fortes à l’intérieur des miens.
Femmes vannes ouvertes aux formes larges offertes,
hommes forts de goût, sucrés, chauds, amers à souhait.
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Je t’aime, maigre comme un fil tendu.
Bouffi comme des yeux rougis.
Je t’aime constant comme l’impossible,
droit comme la colonne du temple.
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Mon coeur est gonflé comme une voile par vent arrière.
Je ne sais pas parler l’amour mais ça traverse tes yeux de lumière.
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Comme des chevaux fougueux, dansent pour Jamila,
les hommes autour du feu.
Les braises sont ardentes,
mais pas une ne brûle comme les mains de son amant.
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(texte créé pour Tristan Décamps)
C’est sans ogm qu’elles aiment les hommes,
les graines d’ éole dans leurs veines.
Elles colorient l’horizon.
Vivent les collines roses.
(suite…)